Tu vas comment ?
« Égoïstement super bien. Je suis confinée dans ma famille dans le Var, et le « périmètre autorisé » est majoritairement constitué d’eau et de forêt, c’est difficile de rêver mieux. Après, ça reste difficile de se sentir bien quand le monde s’effondre autour de toi : je veux dire par là l’environnement, la politique, la culture, la vie sociale. Alors, on fait abstraction, le soleil brille, et tout va bien »

Tu viens d’où ?
« Enfant du soleil! Je suis née à Menton dans les Alpes Maritimes, et j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence à La Seyne-sur-Mer dans le Var.
Avide de culture, de bouillonnement, et de rencontres, après deux années passées à Marseille, je suis montée à la Capitale pour y rester 6 ans. Le temps idéal pour finalement prendre conscience des choses qui me sont essentielles : la nature, les gens chaleureux, le soleil, et l’eau. Retour à Marseille donc, et j’y suis depuis 5 ans. »

Tu fais quoi chez Bi:Pole ? 
« Je suis Directrice de la communication & des partenariats.
À ce titre, je fais en sorte que l’ensemble de nos activités connaissent le plus beau des rayonnements, et auprès des personnes adéquates. Pour mener à bien ces missions, je suis aidée par deux merveilleuses collaboratrices : une attachée de presse et une chargée de communication.
Parallèlement à ces missions, je m’occupe également de tisser des partenariats pour Bi:Pole et pour les événements que l’on produit avec des institutions, des annonceurs, des médias ou des pairs. »

Tu fais ce métier depuis combien de temps ?
« Après avoir terminé mon Master II de Management Marketing des Industries Créatives, j’ai toujours évolué dans les services communication des structures pour lesquelles j’ai travaillé. Je suis passée par la régie publicitaire des médias Lagardère, par le guide de restaurants Le Fooding, et le superbe centre culturel du CENTQUATRE-PARIS. Ensuite, j’ai travaillé quelques années en tant que cheffe de Groupe pour Billy, agence de communication Marseillaise qui travaille notamment pour des institutions culturelles. Cela fait bientôt deux ans que je travaille pour Bi:Pole. »

Le concert /dj set /festival qui t’a le plus marqué ?
« J’ai du voir une bonne centaine de concerts dans mes années parisiennes, et quasiment à chaque fois c’était magique. Souvent, les plus marquants, c’est quand tu t’attends pas à te prendre une claque. Et c’est exactement ce qui m’est arrivé avec le live de The Supermen Lovers en 2011 à la Machine du Moulin Rouge : 6 personnes sur scène, des costumes barrés, une énergie folle, et un public survolté : c’était dingue. https://www.youtube.com/watch?v=L8nwiGE75Sw
Après, je dois avouer que les concerts qui resteront gravés, c’est ceux qui ont eu lieu dans des endroits spéciaux : quasiment toutes les éditions des Voix du Gaou sur une presqu’île de Six-Fours les Plages, Santigold les pieds dans le sable au festival Plage de Rock de Port Grimaud ou Chilly Gonzales au Théâtre Sylvain de Marseille.
C’est le genre de moments où tous tes sens sont en éveil, et ça reste irrémédiablement ancré. »

Une anecdote ?
« C’était au Printemps de Bourges en 2014, assez éméchée, en plein milieu de la soirée, je vois un gars devant moi qui trouve 50€ par terre. Inutile de vous dire que j’ai passé le reste de la soirée a scruter le sol pour trouver des trésors. Butin : un token et des jolis cailloux. »

Ton coup de cœur du moment ?
« Le dernier album de Domenique Dumont, « People On Sunday », se prête particulièrement à l’arivée du Printemps. Il rythme mes journées de télétravail, et me permet de balader mon cerveau!
Sinon, dans cette période assez mélancolique, quand j’ai besoin de bonne humeur je me mets à fond l’album Wordy Rappinghood de Tom Tom Club. Et tout parait plus léger. »