Festival Le Bon Air 2023
Rendez-vous les 26, 27 & 28 mai
Rendez-vous 26, 27 & 28 mai pour Le Festival Le Bon Air 2023
Plus rapidement encore on se retrouve ce vendredi 1er juillet pour danser à la Pride au Palais Longchamp
On vous laisse sur les justes mots de la direction du festival.
2 jours & 3 nuits à la Friche la Belle de Mai qui ont affiché complet et accueilli:
- 20.300 festivalier·e·s à la Friche la Belle de Mai.
- 270 professionnel·le·s du secteur culturel.
- 61 formations artistiques dont 41 en développement, 27 du territoire et 5 créations inédites.
- 7 performances issues des disciplines danses, photos et arts visuels.
- 64 technicien·ne·s du spectacle.
- 129 agent·e·s de sûreté.
- 70 bénévoles.
- 155 salarié·e·s pour la gestion des boissons et notre projet de restauration: « Circuit Court ! »
- 16 intervenant·e·s en tables rondes.
- 5 journées pédagogiques en faveur de 33 personnes migrantes ou en difficulté sociale et physique. Et 52 autres invitées sur le Festival.
- 13 OFF x Le Bon Air organisés en amont afin de coopérer et d’accueillir 41 autres Artistes et des milliers d’habitantes et habitants en famille.
- 49 personnes du voisinage invitées. 7 relogées.
- 38 tonnes de boissons issues de productions locales et raisonnées.
- 4 kg de plastique à usage unique collectés.
- 6,7 tonnes de déchets recyclables triés. Moins de 500 kg de déchets non valorisés.
- 5 scènes dont une autonome à l’énergie solaire
- 5,8 kilowatts consommés pendant le montage, exploitation & démontage du Festival.
- 174h de formation des équipes et 63h de workshop sur la réduction de l’empreinte carbone, la réduction des violences homophobes, sexuelles et sexistes et toute autre forme de discriminations ou soumissions.
- 48 “Guides” salarié·e·s toujours disponibles, pour accompagner et éclairer les festivalier·e·s en difficulté morale ou physique. Une solution humaine initialement qui a permis : seulement 1 départ pour prise en charge médicale suite à une entorse.
3 ans que nous attendions de nous réunir en si grand nombre. Jamais nous n’aurions imaginé recevoir de tels retours et encouragements. Merci !
Le Festival Le Bon Air est une organisation pleinement engagée et pas moins sincère. Une équipe pilote d’une vingtaine de salarié·e·s à temps plein qui n’a jamais douté des raisons pour lesquelles nous organisons ce festival. Ni de l’essentielle relation des musiques électroniques dans la société. Ces moments ou Artistes et publics se rassemblent sont uniques, de jour comme de nuit. On y danse. On y fait la fête. On y confronte aussi des idées, on lutte contre les inégalités et les discriminations. On y expérimente de nouvelles logiques de diffusion et modalités d’accueil. On s’appuie sur des rapports de réciprocité avec la jeunesse et le monde qui nous entoure. On y défend une vision du vivre ensemble non pas tel qu’il est mais, tel que nous aimerions qu’il soit : démocratique.
Le budget de l’édition 2022 est de 1.371.000e.
Il est financé à hauteur de 79% de billetterie, débits de boisson, apports co-producteurs & mécénat. Aussi 7,5% d’aides au projet de la Région Sud et du CNM sans qui rien ne serait possible.
Demeure un déficit de 13,5% sans aucune subvention de fonctionnement ni réponse des équipes de la Ville de Marseille avec qui nous avons beaucoup échangé et discuté depuis septembre dernier.
Aucune réponse non plus du Département des Bouches du Rhône ni de la Drac PACA.
Si nous arrivons à couvrir nos pertes financières grâce aux activités et prestations de Bi:Pole tout au long de l’année, qu’en est-il pour la génération émergente et les futur·e·s actrices et acteurs de la Culture ?
C’est toute une scène qui s’apprête à aller encore plus loin que nous et qui ne doit pas rester, elle aussi, dans l’angle mort. Elle veut tenir ses engagements et doit pour cela bénéficier de conditions de travail mentalement et physiquement convenables.
Une juste diversification des attributions financières doit leur apporter des réponses aussi concrètes qu’immédiates !Les organisations institutionnalisées attachées à l’entertainment ou à l’éco-blanchiment sont encore omnipotentes.
Et si elles ne sont qu’une réponse logique au quart de siècle d’hibernation des politiques dont la Ville sort tout juste, qui doute encore face aux défis sociaux et climatiques qu’un meilleur avenir culturel repose sur le juste redimensionnement des projets ?
Il en va de la responsabilité de l’institution publique – de mission d’intérêt général – d’assurer des mesures incitatives et bonificatrices pour encourager une juste transition vers un modèle plus vertueux.
Elle doit porter haut et fort la scène émergente, locale, créative et raisonnée qui est au plus près du terrain. Une scène qui pense autant avec le cœur qu’avec la tête. Celle qui se sait garante d’un avenir culturel responsable, lucide et soutenable.